Aucune garantie n’est donnée quant au caractère actuel des contenus des archives.
7.4.2020, 9:57 - Archiver

Les femmes qui anticipent l'avenir

Les femmes qui anticipent l'avenir

  • Les femmes jouent un rôle clé dans la conception de la mobilité de demain
  • La connectivité, les assistants vocaux ou la cybersécurité sont des domaines dans lesquels SEAT emploie de nombreuses expertes et femmes ingénieures 
  • Plusieurs études soulignent le rôle des femmes dans la mise en place de la voiture électrique et du covoiturage en raison de leurs habitudes de conduite et d'une plus grande conscience écologique
  • Le nombre de femmes ingénieures a doublé au cours des cinq dernières années dans des pays comme le Royaume-Uni 

Martorell/Cham, 07.04.2020. Les femmes ont marqué l'histoire de l'automobile. Le rétroviseur, les clignotants ou encore le marquage au sol sur les routes sont autant d'innovations néées avec une touche féminine. Leur rôle a été essentiel par le passé, mais il le sera encore plus à l'avenir, pour tous les sujets liés à la mobilité électrique, partagée et connectée. D'une part en tant qu'utilisatrices : de nombreuses études indiquent qu’en raison de leurs centres d'intérêt et de leurs habitudes de conduite, elles joueront un rôle déterminant sur le marché de la voiture électrique et de l'auto-partage. Mais aussi en tant que créatrices. À titre d’exemple chez SEAT, trois femmes dirigent le développement de domaines vitaux pour l'avenir tels que la connectivité, les assistants vocaux et la cybersécurité. Ceci est leur histoire.

Bien compris. À seulement 27 ans, Anna Homs développe les assistants vocaux que nous utiliserons en 2030. Elle dirige une équipe composée de professionnels qui viennent de Chine, des États-Unis et d’Allemagne. Ensemble, ils étudient les besoins des utilisateurs et réfléchissent à des concepts pour les dix prochaines années. « Les assistants vocaux seront un élément clé dans l'avenir de la mobilité, car il s'agit d'une forme de communication simple et pratique de plus en plus utilisée à la maison, avec le téléphone portable et, bien sûr, dans la voiture », déclare Anna, ingénieure SEAT et chef du Projet Innovation du Groupe VOLKSWAGEN. Pour cette ingénieure industrielle, les bouleversements que connait actuellement le monde de l’automobile sont passionnants. « Nous vivons un moment crucial avec de nombreux changements et défis. Je pense qu'il est essentiel de s'impliquer afin de les relever comme on le veut », souligne-t-elle. 

Un futur connecté.  La connectivité est un élément central de la mobilité d'aujourd'hui et de demain. Pour Paqui Lizana, Responsable des Produits Numériques de SEAT, l'objectif principal de son travail est de faciliter l'utilisation de quelque chose de plus en plus complexe. « Dans un écosystème entièrement connecté, nous allons proposer de manière proactive à l'utilisateur la meilleure façon de se déplacer à tout moment, que ce soit en voiture ou en moto. A l’avenir, les produits numériques seront essentiels pour leur offrir l'expérience qu'ils désirent et leur permettre de passer d'un véhicule à l’autre », explique-t-elle. 
Également ingénieure mais dans les télécommunications, elle confirme l'importance du moment tout comme Anna Homs. « Provoquer le changement me passionne. Je pense que nous pouvons apporter une contribution très précieuse, car la diversité est la clé de l'innovation », affirme-t-elle.  Aujourd'hui âgée de 37 ans, elle a vu le nombre de femmes dans le secteur de l'ingénierie augmenter. Dans des pays comme le Royaume-Uni, le nombre de femmes ingénieures a doublé en cinq ans, pour atteindre 58 000 en 2018 selon l'association Women in STEM.

Afin de rendre les études techniques et le secteur automobile plus attrayants pour les candidates, SEAT a commencé à collaborer avec l'UPC (Universitat Politècnica de Catalunya) dans le cadre de son programme STEM. Cette initiative vise à promouvoirs les métiers techniques auprès des enfants entre 9 et 12 ans, âge où l'on considère qu'ils sont censés décider de leurs préférences professionnelles. Certaines femmes ingénieures travaillant chez SEAT donneront des conférences dans les écoles pour informer les étudiantes sur les possibilités qui s'offrent à elles après leurs études.

La cybersécurité de demain. Le rôle de Mareike Gross est essentiel pour assurer la sécurité de l'avenir de la mobilité connectée. En effet, elle dirige l'équipe chargée des Systèmes Électriques, des Paquets et de la Cybersécurité au sein du département de Développement de SEAT. « Nous travaillons très dur sur la sécurité numérique des voitures afin de les protéger contre d'éventuelles attaques », explique Mareike.  
Bien qu'elle soit diplômée en économie, sa carrière a toujours été liée au développement de l'automobile. Elle a grandi près de Stuttgart (en Allemagne), une ville qui prospère grâce à l'industrie automobile. « Quand je suis arrivée chez SEAT, j'étais heureuse de voir le nombre de femmes travaillant dans le développement. Je pense vraiment qu'il est important que nous soyons ici, car nous devons concevoir une mobilité qui tienne compte des différents intérêts et besoins, une mobilité pour tous et pour toutes », dit-elle. 

Décisives dans la mobilité électrique et partagée. Selon une étude de l'Université du Sussex et de l'Université d'Aarhus au Danemark, c'est en raison de ces intérêts et de ces besoins que les femmes vont révolutionner les ventes de voitures électriques. Elles accordent une plus grande importance à la sécurité et à la convivialité, elles tiennent davantage compte des coûts et se soucient plus de l'environnement. C'est l'une des raisons pour lesquelles le potentiel de l’autopartage sera si important parmi elles confirme un rapport de la Commission européenne. Par exemple, la distance annuelle parcourue par les conductrices a tendance à être inférieure à celle des conducteurs et l’auto-partage est considéré comme plus efficace pour une distance comprise entre 15 000 et 18 000 kilomètres par an.

 

 

Share this: