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4.6.2018, 9:59 - Archiver

Une chorégraphie constituée de 2 000 robots

Synchronisation parfaite

Une chorégraphie constituée de 2 000 robots

/ 2 000 robots et 1 700 collaborateurs en accord parfait

/ Montage d’une carrosserie en seulement 68 secondes

/ Les robots détectent les non-conformités avec une précision de 0,2 mm

/ Certains robots mesurent six mètres de haut et soulèvent des pièces de 700 kg

Martorell/Schinznach-Bad, 30/05/2018. – La fabrication de chaque modèle SEAT requiert d’énormes moyens techniques et ressemble à première vue à une chorégraphie bien orchestrée. La « danse » commence le matin, à 5 h 00 pile, dans l’atelier de carrosserie de Martorell. Les 2 000 robots et 1 700 collaborateurs n’ont besoin que de 68 secondes, soit un peu plus d’une minute, pour produire une carrosserie. Leurs mouvements font penser à une « chorégraphie Industrie 4.0 » parfaitement synchronisée.

La danse infinie des 2 000 robots 

Des milliers de bras mécaniques articulés travaillent étroitement les uns avec les autres pour transformer jusqu’à 2 300 pièces par jour. Avec des mouvements harmonieux et uniformes, ils s’activent sans relâche jour et nuit, soudent différents composants de la carrosserie, assemblent des portières et contrôlent la géométrie du châssis à l’aide d’instruments de mesure de précision.

Des danseurs en fer de différents gabarits

La compagnie de danse à l’œuvre est constituée ici de plusieurs types de robots de gabarits très différents. Le plus petit mesure à peine un mètre de haut tandis que les plus grands peuvent atteindre jusqu’à six mètres. Certains sont de couleur orange, d’autres sont jaunes, d’autres encore sont équipés de pinces ou capteurs. Tous se distinguent par leur poids relativement limité, une polyvalence hors pair et une force remarquable. En effet, ces robots peuvent soulever jusqu’à 700 kg sans aucun problème.

Des pirouettes à 720 degrés, 16 000 points de soudure

La plupart de ces robots sont munis de six axes grâce auxquels ils peuvent effectuer d’innombrables combinaisons de mouvements à la verticale et à l’horizontale, sur rails, en exécutant des rotations impressionnantes de 720 degrés. Au cours de sa danse quotidienne, chaque robot applique jusqu’à 16 000 points de soudure sur les carrosseries des futures voitures neuves.

Des directeurs qui coordonnent les danseurs

Une équipe constituée de 390 personnes surveille étroitement les directives de l’usine et garantit le bon fonctionnement des robots. L’état des installations et la collaboration avec le personnel sont gérés en temps réel à partir de la salle de contrôle.

Une précision de deux dixièmes de millimètre

La chorégraphie des robots a été baptisée « Révolution industrielle 4.0 » et offre de précieux avantages sur de nombreux plans, notamment humain. En effet, ces danseurs métalliques exécutent une succession de mouvements répétitifs et de pénibles opérations de soulèvement à la place de l’homme, alliées à d’autres travaux de plus en plus difficiles. Pendant la production, ils transportent des pièces d’un endroit à l’autre de l’usine et sont en mesure de souder, de boulonner ou d’appliquer de la colle. Parallèlement, ils peuvent détecter des écarts éventuels de deux dixièmes de millimètre par rapport à la commande grâce à leurs capteurs de mesure avant que les modèles soient acheminés vers la ligne d’équipement.

Une synchronisation parfaite avec les opérateurs

Pendant leur chorégraphie « Industrie 4.0 », les robots travaillent en étroite collaboration avec leurs collègues humains. Le contrôle final avant acceptation est toujours confié à une personne en chair et en os. L’homme et la machine n’ont besoin que de 68 secondes pour assembler une carrosserie, exemple parfait d’un travail d’équipe irréprochable.

https://youtu.be/1372rk-f_3Y

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